Créer un compte Twitter, une fanpage Facebook et même débuter un blog ne coûte rien. Trop souvent cette phrase est utilisée pour vanter les vertus du social media marketing.
Les outils de base sont effectivement gratuits MAIS si vous voulez que votre présence vous soit profitable, il faut prévoir un budget suffisant.
Ci-dessous, vous trouverez un panorama des dépenses prévisibles :
1-. Réalisation d’un travail préparatoire
- Sur quels réseaux sont vos concurrents et qu’y font-ils ?
- Quelles sont les cibles que vous souhaitez toucher par votre présence sur les réseaux sociaux ? Vos cibles peuvent être vos prospects/clients mais aussi des prescripteurs, des influenceurs, vos fournisseurs, ….
- Quels objectifs allez-vous poursuivre pour chacune de vos cibles ?
- Quelles stratégies allez-vous mettre en oeuvre pour atteindre vos objectifs ?
- Comment allez-vous mesurer la réalisation de ces objectifs ?
- …
2-. La création de vos comptes et blog
La mise en ligne et personnalisation d’un blog est aujourd’hui accessible à beaucoup. Elle nécessite toutefois une connaissance de l’outil et de son fonctionnement général. Vous avez bien sur l’hébergement qui représente un coût (quelques dizaines d’€ par an voire plus selon votre trafic) mais aussi le thème et certains plugins qui sont parfois payants.
La création d’une page Facebook est en elle-même très facile. Le travail sur la page peut prendre plus de temps selon ce que vous souhaitez comme degré de personnalisation, le minimum étant un onglet d’accueil personnalisé.
Il se peut que vous ayez intérêt à la création de compte sur des réseaux en modèle freemium et que vous deviez avoir recours à un compte payant comme sur LinkedIn, par exemple.
3-. La gestion de vos comptes et blog
- Rédiger des billets qui intéresseront la cible qui vous intéresse prend du temps et n’est pas chose aisée. Il n’est rien de plus catastrophique qu’un blog qui ne soit pas mis à jour régulièrement (minimum 1 publication hebdomadaire).
L’étude annuelle de Hubspot montre que le gain de client est sensible dès que ce seuil d’un billet hebdomadaire est atteint :
- Acquérir des bases de référencement pour « habiller » ses articles à la mode Google
- Gérer et répondre aux commentaires
- Construire une communauté autour de vos comptes sociaux, pour ce faire il faut écouter, échanger, être disponible et répondre. Ils vous faut aussi les outils pour gérer, ce qui peut impliquer des abonnements à différents services.
- Faire la promotion de votre page Facebook ou votre compte Twitter. Parce que la promotion de votre présence online peut aussi commencer IRL. Il vous faudra refaire vos cartes de visites
4-. Les outils quantitatifs
Des outils de tracking et d’analyse sont indispensables pour votre veille d’une part mais aussi pour mesurer vos résultats.
Les versions gratuites peuvent dépanner mais si vous voulez plus d’info, il vous faudra financer des outils plus pointus. Les services qui les proposent sont d’ailleurs le plus souvent en modèle freemium.
5-. L’analyse des résultats
L’analyse des résultats de ce qui a été entrepris nécessite une bonne connaissance du fonctionnement des médias sociaux. En cas de succès, il est important d’identifier les facteurs de celui-ci … et en cas d’échec (relatif), il est aussi impératif d’émettre des hypothèses sur les causes de celui-ci afin de mettre en action de mesures correctrices.
Conclusions
La simple ouverture de comptes sur les médias sociaux ne garantit pas le succès et l’acquisition de leads ou de clients. La présence sur les médias sociaux implique une réflexion préalable et de mettre les moyens nécessaires. Ces moyens sont de deux ordres, l’investissement en temps que les personnes internes à l’entreprise peuvent et veulent faire ET le recours à des conseils extérieurs.
L’usage des outils d’inbound marketing et plus particulièrement des médias sociaux est cependant un moyen d’acquisition de clients qui présente un rapport coût/investissement favorable par rapport à d’autres sources :
Il convient simplement de rester réaliste et de ne pas espérer avoir du return sans investissement préalable.